Les analyses au carbone 14 effectuées sur leur tracé en font les plus anciens dessins paléolitiques connus à ce jour (entre 31 000 et 32000 ans).
Photo : DRAC Rhône-Alpes. Texte (colonne de gauche) : Dominique Baffier
Paul Pettitt et Paul Bahn estiment dans Antiquity (77, 134, 2003) que ces dates doivent encore être confirmées, car elles proviennent toutes d'un seul laboratoire (Gif-sur-Yvette) qui a utilisé une technique (AMS) encore délicate. Or ce laboratoire avait daté le site de Candamo (Asturies) de 32 000 ans, alors qu'un autre lui attribuait un âge de 15 000 ans d'après les mêmes échantillons. Ceux-ci pourraient être contaminés par le carbonate très ancien de la paroi, ou par des bactéries utilisant ce carbonate. Mais aucune des bactéries retrouvées dans les grottes ne transforme le carbonate en carbone organique, et les échantillons sont traités de manière à éliminer les carbonates. Pour Jean Clottes, le carbone ancien, moins radioactif, ne peut que très faiblement influer sur les datations, et une éventuelle contamination a bien plus de chance de rajeunir le spécimen.